La bande des dogues

Description de La bande des dogues

Dans le premier tome des Cynocéphales, on suit une histoire un peu complexe et originale à la fois. En 1914, une bande de malfrats portant des masques de chiens braquent une banque. Une passante voit leurs visages de près et découvre qu'il s'agit de leur vraie apparence. Cependant, pour comprendre ce phénomène, il faut remonter 20 ans en arrière. Dans une vallée secrète, un peuple à visages canins se cache et mène une vie paisible. Mais un jour, un mystérieux événement vient perturber cette tranquillité et plonge les cynocéphales dans une guerre sanglante qui durera plusieurs années. L'histoire nous fait donc voyager à travers plusieurs époques, pour comprendre l'origine de ces êtres à mi-chemin entre l'homme et le chien.

Critique de La bande des dogues

Le premier atout de cet ouvrage est incontestablement le dessin de Tamiazzo, qui est très réussi. Les personnages à visages canins sont très bien mis en scène et les décors sont travaillés avec soin. L'univers graphique est cohérent et on s'y plonge sans difficulté. Malheureusement, le scénario n'est pas toujours à la hauteur. Si l'idée de base est intéressante (mélanger zoomorphisme et anthropomorphisme), l'histoire manque parfois de direction et de cohérence. Le braquage de banque en 1914, qui est pourtant l'élément déclencheur de l'histoire, est finalement assez peu exploité. De même, certains passages sont un peu confus et manquent de clarté. On peut parfois avoir du mal à suivre le fil de l'histoire. Enfin, le mélange entre braquage de banque et guerre à l'épée est un peu étrange et nous laisse sur notre faim. Malgré tout, le premier tome des Cynocéphales reste une tentative originale et ambitieuse, qui mériterait peut-être d'être un peu plus peaufinée pour séduire un public plus large.